Un livre honnête et plein de couleurs sur la mort, adapté aux jeunes enfants. Grâce à l’ouverture de ce qu’il dit, et surtout de ce qu’il ne dit pas, ce livre laisse à chacun sa possibilité de parler de la mort en fonction de ses propres convictions et visions de la vie et de la mort.

Perte et deuil
Quand des enfants sont confrontés à la mort, nous, les adultes, nous sommes souvent dépourvus de mots adaptés. Cela nous touche car nous sommes confrontés à notre propre incertitude, à nos propres questionnements sur la vie et la mort, en accord ou non avec notre éducation religieuse.

Dans ‘Timo et la douce lumière blanche’, le sujet est vu à travers les yeux du jeune enfant. Ce livre ne donne pas de réponse toute faite ni de faits sur le processus de la mort. L’histoire de Timo se veut ouverte et illustre la façon dont l’enfant vit ce qui se passe, laissant la place à des points de vue religieux sur la vie et la mort. Ainsi il est possible de prendre le livre comme un début d’échange et chacun peut approfondir à souhait le thème de ce que nous pouvons appeler ’le secret de la vie.’

Les enfants ont des façons différentes de digérer la perte d’un être proche mais ne peuvent pas forcément comprendre l’impact que représente la mort, et l’au-revoir pour toujours. On est parfois étonné de la rapidité avec laquelle les enfants repassent au quotidien et au moment présent, mais un enfant peut aussi être inconsolable. Si des adultes montrent que la tristesse peut avoir sa place, et que des questions peuvent être posées, l’enfant se sentira en sécurité et sera rassuré.

Timo trouve de la consolation auprès de ses parents, et dans sa connexion avec la nature. Il ressent une profonde force de la nature qui va au-delà de la mort. Cela l’aide à avancer, à jouer et à devenir ‘un grand garçon.’’

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